H O M E G A L L E R I E S T E S T I M O N I E S B I O G R A P H Y C O N T A C T
  A R T I C L E S L E T T E R S D R A W I N G S FRIENDS, FAMILY...

"When marble becomes flesh..."

From her union/struggle with marble, Maria Papa Rostkowska creates blooming flowers, moulds warriors, conjures up promises of happiness. Her sculptures are made to be stroked. Our fingers slide and linger on their curves and she invites us to share an universe where male and female poles are confronted and combined, call and echo each other. Duality of figures sometimes sturdily built, sometimes vibrating from a powerful thrust, gracious or monumental, abstract or representational. From battles (warriors) to love (embrace, motherhood), from encounters between cultures (Quetzatcoatl conquered by the vessels of Colombus) to the fascination for the sheer beauty of the horse’s spirit, the bird’s flight or the gliding boat, it is a dream of happiness obviously sensual and secretly spiritual incarnate in marble. A wide variety of marbles, from jet-black or white-as-flesh marbles from Carrara to the rosy or orangey shades of the Syrian or Portuguese marbles - suggestive of far-away harmonies- to the golden bronze pieces moulded from the marble sculptures direct carving (en taille directe).
Joëlle Rostkowski
Retour aux sources
a découvert le marbre dans les années mêmes où les artistes de sa génération, à l’exemple des Américains, soutenaient qu’il fallait exclusivement utiliser les nouveaux matériaux plastiques, seuls dignes du génie et du dynamisme des temps modernes. Encouragée par Carlo Cardazzo, Lucio Fontana et par Jean Arp qui lui avaient fait obtenir le prix de la Fondation Copley (Etats-Unis) c’est à Querceta en Versilie que Maria Papa Rostkowska découvrit le marbre antique dans lequel dorment ses sculptures… Certains sculpteurs se contentent de confier une ébauche en plâtre aux marbriers dont ils contrôlent plus ou moins hâtivement le travail, se gardant d’y mettre la main de peur de tout abîmer; Maria Papa Rostkowska, elle, fait œuvre personnelle… C’est de ses mains que sont nées ces "têtes" et ces "fleurs" dans lesquelles se concrétisent les deux grandes forces créatrices, la concentration et l’explosion; concentration de l’espace dans la matière, explosion de la matière dans l’espace…
Gualtieri di San Lazzaro
 
Maria et le marbre

…"c’est une vie d’ascète qu’a mené Maria Papa Rostkowska, une vie entièrement dédiée à son œuvre. La sueur, l’épuisement, la poussière qui abîmait ses bronches, la chaleur de l’été, le froid qui régnait en hiver dans les Usines Henraux de Querceta, rien ne pouvait l’arrêter dans son effort de création artistique"… "dans le contact direct et vif avec la matière".
Angelo Corsetti
 

La création de l'homme

"Maria Papa fut d’abord attentive aux problèmes de l’architecture. Elle passa ensuite de la peinture au relief, me il me semble que celui-ci, déjà grâce à la matière choisie, se rapproche de la sculpture proprement dite. Son passage du bidimentionnel au tridimentionnel me semble être effectué par la voie la plus naturelle, celle qui part de l’évocation de la terre, des alluvions et des érosions, pour aboutir à la création de l’homme… "On sent que cette main a pris conscience du vide, qu’elle s’est attardée dans ces plis insolites pour procéder à leur identification"…"à la sacralisation du vide et une sacralisation par le vide".

Jean Dupréau
Une obstinée

Avec obstination et ferveur au long des années, Maria Papa Rostkowska a continué sans faillir et en silence son beau métier de sculpteur… L’artiste nous donne à contempler une œuvre rassurante, généreuse, éprise de culture et de civilisation. Cette œuvre se rattache au grand courant d’un art vivant qui sait se renouveler sana rupture ni refus brutaux afin de se maintenir dans une classique modernité. Les pierres et les marbres divers choisis par Maria Papa Rostkowska pour la taille amoureuse offrent à notre curiosité alléchée une plénitude de formes variées, formes accueillantes aux caresses de la lumière et où ombre elle-même est l’alliée complice. Beaucoup des sculptures de Maria Papa Rostkowska révèlent un aspect souverain. Elles nous font participer à la vie d’une sensualité intelligente, où l’instinct et le pouvoir de la chair se trouvent mariés aux finesses de l’esprit dans la perfection d’un travail qui a su persévérer avec modestie et noblesse et dont l’accomplissement prend la forme d’un acte d’amour.


André Verdet
Forza del destino …

Fiori, guerrieri, barche, simboli eterni vitali, in cui erotismo e spiritualita si intrecciano, perché questo è il destino degli esseri umani e anche della tua scultura cha ha la medisima intensità, l’identica forze e passione. Tu scolpisci il marmo aggredendolo, ma insieme lo accarezzi. In questa la tua femminilità diventa una dote magica, che molti scultori-maschi non hanno, perche in fondo sei una mistica, cosciente pero, portata a scoprire al di là delle tenebre, quella luce accecante che passa dalle tue dita nelle tue opere.

Milena Milani
MARIA PAPA
Une surprise…

…"c’est une des rares surprises que l’on peut éprouver aujourd’hui dans les galeries : se trouver tout à coup avec quelqu’un qui, comme Maria Papa, fait innocemment de l’art et qui s’en amuse, et s’en rejouit"…

Alain Jouffroy
L’irruption des femmes dans la sculpture

…"Malgré les réticences et les préjugés tenaces, les sculpteurs femmes se sont imposées partout et la sculpture dans son ensemble, y a gagné un nouvel éclairage, un frémissement particulier, une dimension supplémentaire qui sont pour beaucoup dans son essor actuel, relativement à la peinture un peu piétinante…le mot épanouissement est celui qui paraît convenir le mieux à la sculpture de Maria Papa Rostkowska, dont les formes alternativement figuratives et abstraites, respirent suivant un rythme irrésistiblement décontracté"…

Robert Lebel
Une femme d’exception
…"sa résistance est plus forte que celle d’une pierre. Sur les chantiers on l’appelle Maria la Polonaise. Ils savent tous qu’elle est née à Varsovie et qu’elle habite à Paris. Maria Papa Rostkowska s’exprime et communique facilement. En fonction des dimensions des blocs de marbres, son sens de poésie, les fait transformer en créant un spectacle idéal…"


Raffaele Carrieri
En dehors de toute intention polémique, les "figures" sculptées par Maria Papa Rostkowska, soutenues par la fermeté d’un style sans compromission, représentent une continuité dans la cohérence et la vitalité, une continuité qui s’ouvre sur un avenir de recherche constante et non d’évasion facile.

Giuseppe Marchiori
  Métamorphoses : Marbres de Maria Papa Rostkowska
MARIA PAPA
Des objets à leur métamorphose en sculpture la distance est brève, et la découverte de l’objet comme valeur et comme l’instrument de l’expression artistique est un fait qui, du collage cubiste au ready-made dadaïste, définit l’esprit même de la première avant-garde moderne.

Depuis ces origines lointaines le processus s’est répété à l’infini et toujours en liaison avec les caractères d’une évolution fondée sur le choix de matériaux nouveaux, sur les possibilités offertes par la technologie la plus avancée, dans le changement rapide et continuel du goût et des conceptions artistiques.

C’est une réélaboration incessante des idées, au rythme pressant des faits, qui ne permettent ni haltes ni cristallisations, dans un courant d’apports nouveaux d’une extraordinaire vitalité, même s’ils ne sont pas soumis, chaque fois, à un sévère examen critique.
Dans ce tourbillon d’expériences qui se limitent très souvent à l’application des méthodes et des caractères de la production industrielle, Maria Papa Rostkowska, avec une confiance tranquille, a choisi des matériaux classiques tels que le marbre et le bronze, en prenant pour point de départ de sa propre recherche plastique l’archétype venu du passé archéologique, considéré comme le schéma d’une forme recréée, à laquelle elle sait conférer actualité et permanence à la fois. Maria Papa Rostkowska puise dans les valeurs et les significations d’une tradition vitale, agissante, active dans son esprit et dans sa mémoire, et qui ne s’achève donc pas dans un hommage aux formes anciennes. (Il y a dans sa sculpture une certaine nudité de l’image, une structure sans rajouts ou ornements, qui rappelle les pierres mystérieuses du parc de Nieborow).

La simplification formelle n’est pas une prémisse idéologique de caractère puriste: c’est, bien au contraire, une conséquence imposée en quelque sorte par le bloc de marbre qu’il s’agit de réduire en en enlevant.
Et cette manière d’être révèle aussi la mesure d’un engagement moral qui, pour l’artiste, constitue la base de son ouvrage et, en oeuvrant, la lente conquête d’une «technique» adaptée au caractère monumental des formes.
Maria Papa Rostkowska abolit donc de prime abord l’équivoque de la "modernité" implicite dans le choix des matériaux, sachant bien qu’une catégorie de ce genre ne signifie rien lorsqu’on pense aux marbres de Brancusi et de Jean Arp. Elle a pensé ses sculptures comme "marbre" et les a ébauchées, composées et achevées dans le marbre, avec la certitude de donner la stabilité et poids à des structures non modifiables dans l’espace, nées à partir du bloc inerte de la matière dans les plans et les volumes "trouvés" au cours d’un travail de découverte qui a la dimension pour unique donnée.

On a déjà indiqué le motif archéologique, comme type d’objet auquel peut être ramené, à son origine, l’image fantastique, soit pour la signification, soit pour les valeurs structurelles qui la définissent. Et telles sont bien ses sculptures: figures d’une singulière présence dans le temps, figures redécouvertes dans le temps, par les voies mystérieuses qui relient le passé au présent dans l’unité complexe d’une image neuve.



"Une femme forte". Telle est la réponse que m’a donnée ma fille, Edith-Laure, quand je lui ai demandé quel souvenir elle gardait de sa grand-mère. Sans doute est-il difficile de s’imaginer que cette petite femme frêle qui, vers la fin de sa vie, parcourait les rues de Pietrasanta, fut une combattante lors de la seconde guerre mondiale. Au péril de sa vie, elle a participé, aux côtés de son premier mari, Ludwik Rostkowski, au sauvetage des Juifs du Ghetto de Varsovie. Lors de l’insurrection de Varsovie elle a pris activement part aux combats, ce qui lui a valu après la guerre la plus haute distinction militaire polonaise: "Virtutii militarii".

La plus grande passion de sa vie fut l’Art. Dès ma plus tendre enfance, j’ai vu ma mère dessiner et peindre. Après des études d’architecture, elle est devenue Professeur Associée à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie. La vie était dure et dangereuse dans la Pologne communiste de l’après-guerre. Ludwik, son mari, disparut prématurément dans la terreur stalinienne. Elle était veuve à vingt-sept ans. Sa peinture commença à se faire connaître et elle reçut plusieurs prix de l’Etat Polonais.

Toutefois, sa vraie révélation artistique se fit à Paris. Elle fut émerveillée par la Cité de la Lumière.
C’est là qu’elle connut le second homme de sa vie, qui devint mon beau-père: Gualtieri Papa di San Lazzaro, écrivain et critique d’art italien fort connu. Elle était heureuse. Grâce à lui elle a pu côtoyer les milieux artistiques les plus en vue de l’époque et s’imprégner des courants créateurs les plus forts de la seconde partie du vingtième siècle. Une nouvelle ère d’expression s’ouvrit alors à elle. Tout d’abord elle travailla la terre cuite à Albisola. Mais son inspiration la plus puissante lui vint à Pietrasanta. Elle s’y sentit comme "Alice aux Pays des Merveilles". Cette cité romaine devint son foyer de création et le centre de nouvelles relations amicales.
Elle tomba amoureuse du marbre et de la vie autour de cette noble matière. J’étais fier de ma mère en la voyant sculpter la pierre en "taille directe". Ses mains sont devenues aussi fortes que celles des artisans et artistes-hommes travaillant avec elle. Ma mère tenait à gagner leur estime. Ses pôles d’inspiration s’affirmèrent : la guerre, l’amour, la quête du bonheur, la rencontre des cultures, l’amour de la nature et des animaux, la force de la famille . Ainsi "La tête de Joëlle en robe de mariée" fut-elle influencée par l’image de sa belle-fille lors de la cérémonie religieuse, "Quatzalcoat" par les recherches ethnologiques de Joëlle. Profondément amies, elles passaient des heures à discuter philosophie, religion et littérature. Et les corps de jeunes filles qu’elle a sculptés sont à l’image des métamorphoses de sa petite-fille, Edith-Laure.
C’est aussi à Pietrasanta qu’elle a établi les amitiés les plus fortes de sa vie, qui l’ont entourées jusqu’à ses dernières heures. Je n’ai pas connu à ma mère d’amitié aussi profonde et fidèle que celle quelle a entretenue, au fil des années et des aléas de l’existence, avec Rosetta Corsetti.

Les sculptures de ma mère constituent tout un univers. Leurs lignes sont douces et sensuelles. Comme l’a écrit Joëlle, sa belle–fille, avec Maria Papa "le marbre se fait chair". Ses sculptures, pourtant, sont faîtes de marbre dur. Elles sont à l’image de ma mère: tendres et dures à la fois.


Nicolas Rostkowski
  “MARIA THE POLE”, THE VERSILIA AND THE ART OF MARBLE
Luca Pietro Nicoletti
In a brilliant article of 1967, Raffaela Carrieri said, "Maria Papa is similar […] to a fanatic carpenter. Her resistance is stronger than rock. In the construction sites they called her Maria The Pole. Everyone knows that she was born in Warsaw and that she lives in Paris, but how can one who works with marble call herself Rostkowska?” When the poet and art critic posed this question, in one of the most beautiful texts dedicated to her career, Maria Papa Rostkowska (born Baranowska, 1923-2008) was working for a year at Querceta, where, after having won the William and Noma Coply Prize, on the proposal of Jean Arp, she was invited to the Symposium of Marble by the Henraux company, then in a phase of illuminated sponsorship, in concert with the critic Giuseppe Marchiori, to re-evaluate the hard “work of marble”, which sculptors were abandoning in favor of other materials. For Maria, however, marble was a brilliant discovery, enough to provoke great changes in her life. In that year, 1967, when she presented for the first time her marble works at the Galleria del Naviglio in Milan, with the presentation of the aforementioned Marchiori, Maria’s life was beginning to divide itself between Querceta, where she could work during the summer months, and Paris, where she had arrived from Poland in 1957, and where the writer, editor and art critic Gualtieri di San Lazzaro (1904-1974) lived, Italian in Paris whom she married in 1958.

In Paris, next to one of the most important art editors of the second half of the century in France, near to the beautiful magazine, “XXeme Siècle” and to the Gallery of the same name, she cultivated close friendships with some of the greatest masters of the 20th century.
The family still has numerous letters from Mirò, Estevè and also Henry Moore, from Great Britain, expressed his esteem and friendship.
Even Picasso, as San Lazzaro narrates in his autobiographical book Parigi era viva (Paris was Alive), wanted to know her after having heard of her from the painter Eduard Pignon, who had helped her to leave Poland to come to Paris.

In the early years in Paris, Maria made some bronze fusions. After these, terracotta made in the ovens of Albisola, in that happy and friendly symposium that was reunited in the summer months : Fontana, Capogrossi, Jorn, Wilfredo Lam, Ada Zunino, which from there to a few years ahead would have become the muse of the sculptors, the gallery owner Carlo Cardazzo and his companion, real and true god protectors of the Ligurian artistic memory, the writer and artist Milena Milani. In that phase there were the violent curls of clay material of Lucio Fontana in his Nature, born in the same ovens as the heads of Papa, the real “Polaris” of her work.
However, in 1966 Maria Papa discovers the marble of Versilia and she falls in love with it, so much so to decide in the early 1970s to leave San Lazzaro and to spend ever more time in Versilia, until she moves definitively to Pietrasanta. She works intensively, with that stubbornness which the poet André Verdet recognized as a peculiar trait of her character, and which became, as has written Joëlle Rostkowski, a real and true “love and hate relationship with the marble”.
Even Sauro Lorenzoni, faithful collaborator of Papa, and great sculptor in his own right, told me that he never had seen a woman apply herself with so much dedication to marble, upon which she acted in person, at first making small drafts directly by cutting the marble, from which she derived the clay necessary for the translation in augmented scale of marble. Even when she reached the result, however, sometimes she wasn’t content and she wanted to put her hands to the sculpture again, modify it, perfect it.
It is an important aspect of her work, which Gualtieri di San Lazzaro has already summarized in admirable manner in a text of 1972: “Differently from the sculptors who are content with entrusting their clay drafts to the marble-workers of which they control more or less hurriedly, avoiding putting their hands for fear of ruining it, the sculpture of Maria Papa is personal. If the sculptor is not insensible to the considerations that the artists manifest, proud is above all to see her work appreciated by the laborers seduced by her tenacity, by her incredible energy, by her total dedication to her work, this amazing invention of man, to which God himself had to give limits”.

Her sculptures where born like this, debtors to Brancusi, but in which she know how to give her own imprint to the plastic form, rich with citations of the natural world which take them away from the pure abstract, but which then dissolve within the work. The direction is that of the organic form proposed by Arp, even if the choice of polished marble confers a very different visual consistency to the work of Maria Papa: here the light runs, slides on the surface, and the eye goes behind, following the ravines and the outgrowth of the form. To not abandon the fact that often Maria Papa placed her sculptures on turning pivots, so as to be rotated around and axis, almost inviting the viewer to touch it with their hands, and not only with their eyes, to have a more complete comprehension of the form: a form around which one must turn, but that can be turned while the viewer remains in place, obliging a closer view and as a consequence, a more contingent proximity with the form.
In fact it is a sculpture that can not be fully appreciated without holding it in one’s hands, without caressing these large forms which bring thoughts of Moore at times, but which, at the same time, have a discriminate force: Moore’s sculpture seems eroded by time, as if a natural agent has brought it to the state in which we now appreciate it, while this for Maria Papa is not possible, instead it seems as if these same forms are germinating, are evolving to break that shell, that peel which is contingent limit of the volume.
A vital aspect with respect to that static one of the English sculptor. I am convinced that Sauro Lorenzoni was right when he told me, the first time that I had the occasion to meet him, that this sculpture “is beautiful when it’s pleasing to the touch”.

Translation from Italian by Roanna Weiss


APICE (Archivi della Parola, dell’Immagine e della Comunicazione Editoriale)
Università degli Studi di Milano
Via Noto, 6
Milano
COMUNICATO STAMPA

Oggetto : acquisizione scultura di Maria Papa.

Il Centro APICE ha acquisito un’opera della scultrice Maria Papa, che può accoglie ora studenti e ricercatori all’ingresso del Centro. La scultura di grandi dimensioni, intitolata La scoperta del nuovo mondo e realizzata in marmo statuario di Carrara nel 1985, è dono del figlio dell’artista, Nicolas Rostkowski, che nell’ottobre scorso aveva già dato in comodato ad APICE i documenti archivistici e librari costituenti il Fondo Gualtieri di San Lazzaro e Maria Papa, e viene in un certo senso a testimoniare dell’opera di questo artista accanto ai documenti che consentono di ricostruirne il percorso.
nasce a Brwinow (Polonia) nel 1923. Nel 1943, sposa l’importante uomo politico polacco Ludwik Rostkowski Jr, con il quale partecipa al salvataggio di numerosi ebrei del Ghetto di Varsavia. Dopo l’insurrezione di Varsavia, nel 1944, partecipa attivamente alla lotta contro l’armata tedesca ottenendo, dopo la liberazione, una medaglia Virtuti Militari. Durante l’occupazione studia architettura e belle arti, e nel 1945 da alla luce un figlio, Nicolas Rostkowski. Due anni più tardi riceve una borsa di studio del governo francese, rinnovata poi dall’UNESCO, per proseguire i propri studi a Parigi.
Nel 1950, rimasta vedova, lascia Varsavia e ottiene un posto di assistente alla Scuola Superiore di Belle Arti di Sopot, mentre nel 1953 è nominata professore associato all’Accademia di Belle Arti di Varsavia. Partecipa a varie esposizioni in Polonia, ottenendo anche numerosi premi. Nel 1954, poi, esegue alcune importanti decorazioni murali nella vecchia città di Lublin e per quest’opera riceve il Premio d’Arte dello stato polacco. Nel 1957, su invito di Edouard Pignon, si reca a Parigi, dove nel 1958 sposa Gualtieri di San Lazzaro.
Ad Albisola (Savona) scopre la ceramica e la terracotta, e gradualmente comincia a dedicarsi a questa forma d’arte abbandonando la pittura. Lavora nei laboratori di Tullio d’Albisola in compagnia, fra gli altri, di Lucio Fontana, Giuseppe Capogrossi, Roberto Crippa, Wilfredo Lam, Milena Milani, Piero Manzoni, Agenore Fabbri ed Emilio Scanavino.
Carlo Cardazzo, nel 1960, le dedicherà la sua prima mostra personale alla Galleria del Naviglio di Milano. A Parigi, dove esegue molti bronzi, prenderà parte a numerose esposizioni (fra cui tutti i Salon de Mai a partire dal 1963) in Francia e all’estero. Nel 1966 è invitata a partecipare al Symposium del Marmo organizzato dalla ditta
Henraux di Querceta, in Versilia, dove scopre il marmo, che diventerà il suo materiale d’elezione. Nello stesso anno ottiene anche il Premio Nelson William and Noma Copley per la Scultura. Da quel momento ha ideato e realizzato un gran numero di opere, tutte prevalentemente eseguite “in taglia diretta”. Fino alla morte, nell’ottobre 2008, vive e lavora a Pietrasanta, in Versilia. Nell’aprile 2009 la città di Pietrasanta le dedicherà una importante retrospettiva, rendendo omaggio a una delle rare donne scultrici che si siano dedicate alla “taglia diretta”. Esposizioni commemorative le sono state dedicate a Parigi, a Varsavia e a Milano nel 2008 e nel 2009.
  Obietnica szczęścia. O twórczości Marii Papa Rostkowskiej
„To będzie twoja wielka przyszłość.” Te słowa o swoich rzeźbach usłyszała Maria Papa Rostkowska, mieszkająca we Włoszech artystka polskiego pochodzenia. A powiedział je sam Joan Miró. Zachwyciła go zmysłowośd i opracowanie formy wykonanych z marmuru rzeźb. Słowa wielkiego artysty okazały się prorocze. Oto narodziła się gwiazda artystycznego świata Włoch i Francji. A już wtedy Maria Papa Rostkowska była cenioną malarką. Porzuciła malarstwo na rzecz rzeźby. Dziś prace Marii Papa Rostkowskiej zasilają najlepsze kolekcje muzealne na świecie.

Carrara to toskaoskie miasteczko położone u stóp Alp Apuaoskich. To pasmo, zwodniczo kojarzone przez nazwę z masywem alpejskim naprawdę zalicza się do Apeninów. Jego szczyty wydają się zaśnieżone. Dopiero z bliska widad, że biel opalizująca na wierzchołkach pochodzi z osypujących się drobin kamienia z którego, Michał Anioł stworzył swoje największe arcydzieła. To tu, od czasów etruskich wydobywano słynne marmury karraryjskie. To tu rzeźbiarze odnajdują swoją obietnicę szczęścia.

Marmur wymaga poświęceo. To materiał stworzony dla odważnych. Nie pozwala na czarowanie, nie pozwala na ozdobniki. W pracy w marmurze nie ma drogi na skróty. Jest ciężki i trudny w obróbce. Marmur to wyzwanie rzucone sile, talentowi i rzeźbiarskiej wizji. Daje bardzo wiele, ale i wiele wymaga. Od rzeźbiarzy żąda także wytrwałości. Jak mówił przecież sam Michał Anioł, geniusz - to wieczna cierpliwośd.
Kunszt i gorliwośd, ambicję i wytrwałośd, twórczą wizję i charyzmę do jej wykorzystania posiadała Maria Papa Rostkowska, malarka i rzeźbiarka polskiego pochodzenia, która obrała pobliską Pietrasantę za swoje miejsce na ziemi, swój raj, w którym postanowiła zrealizowad daną sobie obietnicę szczęścia .

Proszę sobie wyobrazid drobną, piękną kobietę wśród marmurowych pyłów, dłut i młotów. Kobietę porywającą się odważnie na potężne, kamienne bloki, z których wydobyd ma gotową wizję. Cel - uwolnid z kamienia owoc swojej wyobraźni. Czym innym jest praca rzeźbiarza?

Maria Rostkowska miała piękny, ale też przepełniony bólem życiorys. W jej los wpisała się wielka – i tragiczna historia Polski. W czasie wojny, wraz z poślubionym w czasie okupacji mężem uczestniczyła w bohaterskich akcjach ratowania Żydów z Getta. Po wojnie Maria podjęła studia na wydziale malarstwa. Trauma wojenna znalazła swoje ujście w pasji, dla sztuki. Artystyczna kariera Rostkowskiej potoczyła się szybko –została wykładowcą akademii.
Kiedy było to możliwe, wyjeżdżała na stypendium i prace badawcze do Paryża, pracowała między innymi w Luwrze. Jednak w czasach stalinowskich rodzinne szczęście okazało się kruche. Jej mąż Ludwik Rostkowski, działacz Stronnictwa Demokratycznego zginął jako ofiara stalinowskich represji. Maria chod została 27-letnią wdową, nie przestała jednak wierzyd w swoją obietnicę szczęścia. Odnaleźd je miała najpierw we Francji a potem we Włoszech. Do Paryża przyjechała w 1957 roku. Po kilku miesiącach spotkała drugą, dojrzałą miłośd swojego życia. Gueltieri di San Lazarro, ceniony krytyk i paryski marszand dostrzegł w niej wspaniałą kobietę i wielką artystkę. Paryskie życie obfitowało w artystyczne znajomości. Kontakt z Joanem Miró przerodził się w przyjaźo, w której tle było to co dla twórców najważniejsze. Sztuka. Środowisko artystyczne przyjęło Marię z całą życzliwością.

Wydawałoby się, że obietnica szczęścia już się spełnia. Jako artystka była doceniana, miała przyjacielskie relacje z największymi artystami swoich czasów. Spotykała Chagalla, Poliakoffa, Henryego Moore`a, Hansa Arpa, Marino Mariniego. Jednak artystka wciąż była przed swoim największym wyzwaniem- rzeźbą. Początkowo tworzyła głównie w glinie, budowała formy. Marzyła jednak o wydobywaniu form z kamienia, budzeniu uśpionych w jej wyobraźni kształtów z materiału najbardziej wymagającego, najbardziej klasycznego i ponadczasowego.

Początki pracy rzeźbiarskiej były z pewnością trudne. Jednak Maria Papa Rostkowska szybko zdobyła uznanie. W 1966 roku otrzymała Grand Prix w konkursie Nelson William and Norma Copley w Nowym Jorku. Po trzech latach przeprowadziła się do Piatrasanty. To tu znalazła nie tylko obietnicę szczęścia, ale swój raj. Pietrasanta to położone na malowniczych wzgórzach niewielkie miasteczko. To tu w zielonych ogrodach mieszczą się atelier wielkich artystów. Osobiście miałam radośd poznad tu wielkich twórców m.in. Botero, Mitoraja, a także rzeźbiarzy akademii florenckiej. Rozświetlona słoocem katedra, czworoboczny plac, opalizująca biel na wzgórzach Carrara. Miejsca gdzie był i tworzył Michał Anioł. Maria Papa Rostkowska pozostała tam do kooca. Zmarła w 2008 roku.

Po latach, poprzez rzeźby Maria Papa Rostkowska wróciła do Polski. Jej rzeźby można oglądad w plenerach Muzeum Narodowego w Warszawie w ogrodzie Królikarni oraz na premierowej wystawie w Galerii Sztuki Katarzyny Napiórkowskiej.

Justyna Napiórkowska
Galeria Sztuki Katarzyny Napiórkowskiej
www.napiorkowska.pl
Ces matières dont les rêves sont faits
Maria Papa Paolo Valle et Caroline de Boissieu, dans cette exposition à la Galerie ORENDA de Paris intitulée "Signes et matières", déploient un éventail de créativité fondé sur la mise en valeur de matières très diverses : terre, céramique, marbre, métal, verre, plexiglas.
"Maria Papa, elle aussi, a aimé et travaillé la terre cuite. Tout au long de sa vie elle n’a cessé de dessiner et de peindre. Chacune de ses sculptures était dessinée, faisait l’objet d’une ébauche sur papier. Sa rencontre avec le marbre, à Pietrasanta, près de Carrare, où Michel Ange puisait sa matière de prédilection, fut un coup de foudre, un tournant dans sa vie. Dès lors elle décida de se partager entre la France et l’Italie, pour s’installer finalement près de la marbrerie Henraux. Son œuvre s’inscrit dans le marbre, qu’elle savait humaniser, auquel elle a su conférer une chaleur et une sensualité singulières. Architecte de formation elle sut mettre à profit ses qualités de mise en espace, son sens des proportions et sa connaissance technique de la matière. Elle choisissait des marbres italiens, syriens, portugais, africains, belges avec un soin infini. Elle travaillait en taille directe, suscitant l’étonnement et l’admiration des ouvriers. Son œuvre s’inscrit dans la lignée de Brancusi, Arp, Poncet, Gilioli, et Miro. Depuis ses premières sculptures en terre cuite, exécutées à Albisola, évocatrices de l’art brut, jusqu’à la puissance de ses œuvres monumentales en marbre, par l’élan et l’harmonie de ses pièces moyennes ou petites, en marbre ou en bronze, sa créativité a marqué chacune des matières auxquelles elle a insufflé la vie".

Joëlle Rostkowski

"La Promesse de Bonheur", sculpture monumentale de Maria Papa Rostkowska (1923-2008) fait partie des acquisitions récentes de l'Assemblée Nationale. Elle a été installée au Palais Bourbon en juin 2011, juste en face de l'entrée de l'hémicycle. D'une hauteur de plus de trois mètres, cette œuvre en marbre blanc de Carrare a été exécutée en «taille directe» par l'artiste à Pietrasanta (Italie) en 1995. La Télévision Nationale polonaise lui avait alors consacré un film intitulé "La femme et le marbre".

Maria Papa Rostkowska naquit en Pologne en 1923. Diplômée de l'Ecole Supérieure d'Architecture de Varsovie, elle devint Professeur Associé à l'École des Beaux-Arts de Varsovie. Elle remporta plusieurs prix de l'Etat Polonais et ses tableaux firent l'objet de nombreuses expositions dans son pays natal. Elle quitta toutefois la Pologne pour la France avec l'aide d'Édouard Pignon en 1957, quelques années après le décès tragique de son mari, Ludwik Rostkowski Jr, jeune dirigeant du Parti Démocrate disparu dans la tourmente stalinienne.

Elle s'établit à Paris où elle rencontra Gualtieri Papa di San Lazzaro, Italien installé à Paris depuis les années 1930, qu'elle épousa en seconde noces en 1958. Critique d'art, écrivain, éditeur de livres d'art et de la Revue "XX Siècle", San Lazzaro était propriétaire de la galerie du même nom. Maria Papa se familiarisa très vite avec les milieux artistiques internationaux qui fréquentaient la Galerie XXe siècle et put entamer une carrière de sculpteur, ce dont elle rêvait depuis toujours. Sa fascination pour le marbre la conduisit à Pietrasanta, à côté de Carrare, où elle installa son atelier. Elle y travailla pendant plus de trente ans à côté de Henri Moore, Marino Marini, Miro…

Elle exécuta plus de 300 sculptures "en taille directe", certaines d'entre elles monumentales, qui figurent notamment au Musée de la Sculpture de Menton, au Centre de Design de Toscane, à l'Université de Milan, au Musée National de Pologne, au Musée de Nantes, sur plusieurs édifices à Paris et désormais au Palais Bourbon.

Ses œuvres font aussi partie de très nombreuses collections privées en France, en Italie, en Suisse, en Belgique, en Russie, aux États-Unis et en Pologne. L'artiste participa à plus de cent expositions individuelles et collectives, notamment, à Milan, à la fameuse Galleria del Naviglio de Carlo et Renato Cardazzo et au Musée de l'Ermitage de Saint Pétersbourg.

Robert Lebel a mis en évidence le sentiment d'épanouissement qui émane de l'oeuvre de Maria Papa Rostkowska:
"Le mot épanouissement est celui qui paraît convenir le mieux à la sculpture de Maria Papa Rostkowska, dont les formes alternativement figuratives et abstraites, respirent suivant un rythme irrésistiblement décontracté …"

Le poète et critique d'art Andret Verdet a admiré et salué son obstination et sa ferveur : "Avec obstination et ferveur au long des années, Maria Papa Rostkowska a continué sans faillir et en silence son beau métier de sculpteur… L'artiste nous donne à contempler une œuvre rassurante, généreuse, éprise de culture et de civilisation.

Cette œuvre se rattache au grand courant d'un art vivant qui sait se renouveler sans rupture ni refus brutaux afin de se maintenir dans une classique modernité. Les pierres et les marbres divers choisis par Maria Papa Rostkowska pour la taille amoureuse offrent à notre curiosité alléchée une plénitude de formes variées, formes accueillantes aux caresses de la lumière et où l'ombre elle-même est l'alliée complice. Beaucoup des sculptures de Maria Papa Rostkowska révèlent un aspect souverain. Elles nous font participer à la vie d'une sensualité intelligente, où l'instinct et le pouvoir de la chair se trouvent mariés aux finesses de l'esprit dans la perfection d'un travail qui a su persévérer avec modestie et noblesse et dont l'accomplissement prend la forme d'un acte d'amour …"

Maria Papa Rostkowska a obtenu la Médaille Virtutii Militarii de la République de Pologne pour ses activités de résistante pendant la Seconde Guerre Mondiale, particulièrement remarquées lors de l'Insurrection de Varsovie en 1944, à laquelle elle prit part en tant qu'officier de liaison. Pendant l'occupation allemande, elle a secondé son premier mari, Ludwik Rostkowski Jr, qui a activement aidé les Juifs à s'enfuir du Guetto de Varsovie et contribué à leur porter ensuite assistance, faits pour lesquels il reçut la "Médaille des Justes" à titre posthume.

Maria Papa Rostkowska, polonaise de naissance, italienne de nationalité, fut aussi française de cœur. Elle aimait la France - et surtout Paris - autant qu'elle aima l'Italie, pays où s'épanouit son travail d'artiste. Elle s'est éteinte à Pietrasanta en 2008.

Son fils unique, Nicolas Rostkowski et sa belle-fille Joëlle Rostkowski s'occupent désormais du rayonnement de son œuvre artistique. La prochaine exposition de Maria Papa aura lieu le 10 janvier 2012 à Milan à la galerie historique Associazione Culturale Renzo Cortina.

Vi diamo comunicazione della mostra che inaugurerà martedì 10 gennaio 2012 dalle ore 18.30 presso la nostra galleria.
Cordialmente


COMUNICATO STAMPA

Dal 10 gennaio al 4 febbraio 2012
Inaugurazione: martedì 10 gennaio ore 18,30

Associazione Culturale Renzo Cortina, Via Mac Mahon 14/7, Milano
Tel: 0233607236 e-mail: artecortina@artecortina.it www.cortinaarte.it
Dopo la pubblicazione, nel 2009, della monografia di Maria Papa Rostkowska (Varsavia 1923 – Camaiore (LU) 2008), ora una retrospettiva dedicata ai marmi della scultrice la cui vita è stata un entusiasta e continua maturazione nel lavoro di "sottrazione della materia" in cui l'anima ha guidato lo scalpello nell'esecuzione di opere di grande forza formale e persistente freschezza sino agli ultimi anni della sua intensa ed inesausta carriera.
A Parigi, al Palais Bourbon, davanti alla sala dei deputati del Parlamento Francese, è stata collocata nella primavera del 2011 la scultura monumentale "Promesse de Bonheur", Maria Papa è la sola artista non-francese ad avere un'opera al Palais Bourbon.

Dal testo in catalogo di Flaminio Gualdoni :
[…] È soprattutto questa identificazione solidale della vocazione della materia alla forma che induce Papa a trasferire nella pratica ardua e lenta del marmo concezioni tipiche del plasticare: a partire dal privilegio accordato a una forma improgettata bensì nascente da un rapporto diretto, anche fisicamente personale, con la materia, la cui auscultazione intona la vocazione dell'opera e il lavoro personale di scalpello, il tempo duro e confidente del corpo a corpo con il blocco, sino all'esito che si vuole compiuto.
[…] Papa lavora il marmo senza mediazioni, in rapporto esclusivo: lavora con il marmo. Anche il passaggio dal bozzetto – che, si può ben intuire, è per identità sensibile già a tutti gli effetti scultura compiuta – alla dimensione ritenuta appropriata transita per le mani dell'artista, qualificato dal suo rapporto insieme agonistico ed erotico con la materia.
Questa è, credo, la ragione principale per cui i suoi originari umori biomorfi si mantengono fragranti nelle sculture che si susseguono sino ai primi anni Duemila, frutto di una ricerca insieme appassionata e paziente.

Catalogo in Galleria con testi di Flaminio Gualdoni e Luca Pietro Nicoletti

Saranno inoltre presentati gioielli creati da Edith Laure Rostkowski, nipote di Maria Papa.

www.edilouchka.fr

Vini offerti da con la collaborazione di Santambrogio Rappresentanze Vini


La mostra proseguirà fino al 4 febbraio con i seguenti orari:
10.00-12.30 16.30-19.30 chiuso domenica e lunedì mattina.
Grati se vorrete darne notizia nelle vostre pagine d'arte porgiamo cordiali saluti.

Gualtieri di San Lazzaro : Catalogue de l'exposition de Maria Papa à la Galerie Moni Calatchi, 182, bd Saint Germain. Paris VI, du 11 octobre au 6 novembre 1972.
 

LE FOND GUALTIERI DI SAN LAZZARO ET MARIA PAPA CRÉE PAR NICOLAS ET JOELLE ROSTKOWSKI EST DESORMAIS ACCESSIBLE AUPRÈS DE L'UNIVERSITÉ DE MILAN
http://gea.lib.unimi.it/GeaWeb

Maria Papa élue "Artiste du mois" par le magazine "Le Revenu". Novembre 2012.
Par Myriam Simon
 
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